Bourrage de boîte

Grande mosquée de Metz

Juste intègre, solidaire apaisé, ou l'inverse ?

"Je n'ai pas eu de rapports sexuels avec cette femme"

Intègre, mais pas honnête, ou l'inverse ?

Metz Mag de février 2014

Metz Mag de janvier 2015

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Remarque : on passe des 44 pages habituelles à 36. La prise de conscience est tardive que l'inflation du nombre de pages a un coût.

Page 3, ça commence mal, on nous annonce un éditorial suspendu pour "garantir la neutralité du magazine". De qui se moque-t-on ? Il aurait fallu fournir 36 pages blanches pour cela ! Partout, le maire, directeur de la publication, nous présente sa vision des choses, et le moins qu'on puisse dire, c'est que cette vision est subjective. Ce magazine luxueux, payé cher par les habitants, n'est pas un moyen démocratique d'informer, c'est de la propagande à la gloire du maire.

Les mensonges sont flagrants dès la double page 6 - 7 sur le budget 2014 : "Pour la 4e année consécutive, les impôts n’augmentent pas".

Rubrique "impôts" du budget 2010 (4e année en arrière) :  49 384 000 euros ;

rubrique "impôts" du budget 2014 (à lire page 17 de la luxueuse revue) :  54 900 000 euros ;

augmentation = 11,2 % en 4 ans alors que la population baisse.

Mais pourquoi s'arrêter à 4 ans alors que le mandant de Dominique Gros (installé en mars 2008) est de 6 ans ?

Rubrique "impôts" du budget 2010 (6e année en arrière) :  43 500 000 euros ;

augmentation des impôts à Metz = 26,2 % en 6 ans alors que la population baisse (donc l'augmentation est encore plus grande par tête)

Sans compter les augmentations phénoménales des impôts et de la dette de Metz Métropole qui finance le centre Pompidou et le bus diesel Mettis (300 000 000 euros). On n'est pas sorti de l'auberge, c'est monstrueux. Il faut également noter le doublement du prix de l'abonnement des bus scolaires, un scandale.

Il est intéressant aussi de comparer 2008 et 2014 pour les dépenses à Metz :

pour le personnel, on est passé de 67 461 137 à 77 283 330 euros, soit une augmentation de 14,6 % ;

pour les subventions (aux amis s'entend), on est passé de 22 485 167 à 33 656 010 euros, soit une augmentation incroyable de 49,7 %.

Rappel de la promesse de Dominique Gros (PS) en mars 2008 : "Nous maintiendrons un taux d'imposition stable tant à Metz qu'au niveau de l'agglomération".

Dominique Gros candidat en mars 2008

Autre mensonge, "plus c'est Gros, moins ça passe", page 12 : "La proximité avec les Messins se traduit par des dispositifs d’information et de transmission des doléances". Ah bon, lesquels ?

Voir --> Les promesses n'engagent que ceux qui y croient

Le maire n'est ni proche des messins, ni proche du personnel municipal, c'est tout le contraire, et cela explique bien des problèmes.

Pages 8 et 27, on nous vend 60 nouvelles places de crèche. Combien en 2008, combien en 2014, à quelles conditions ? Je n'entends malheureusement personne vanter l'accès aux crèches à Metz, sauf dans la luxueuse revue.

Pages 10 et 27, "Les tarifs modulés des cantines sont maintenus avec le repas à 1,5 euro pour les revenus les plus faibles." Ce n'est pas écrit dans la luxueuse revue, mais le tarif à 1,5 euro concerne les foyers dont le quotient familial est de 350 ou moins (en 2012).

Les socialistes aiment les calculs compliqués et la pauvreté (chez les autres). On trouve sur Internet qu'une famille de 4 personnes avec un revenu imposable de 17 000 euros (par an) a un quotient familial de 5 667 euros (17 000 divisé par 3 qui est le nombre de parts d’une famille comprenant 2 adultes et 2 enfants). Vous imaginez ainsi combien il faut gagner pour un quotient familial de 350...

Pages 26 et 27, on gaspille ! Sur une pleine page, l'opposition municipale n'a rien à dire, ce qui est sidérant. Sur l'autre page, c'est du jargon creux :

je reprends le bla-bla d'Hacène Lekadir, président du groupe socialiste qui soutient le maire Dominique Gros : "L’année 2013 s’est achevée avec le vote du budget de la Ville pour 2014. Un budget qui s’inscrit dans une optique claire : consolider les acquis de la ville. Pour 2014, il s’agira de garantir le niveau de ville et les services aux Messins : écoles, sécurité, propreté, animations, culture et sport... Il faudra prioriser les investissements et les politiques de solidarité. (...) Aussi, il conviendra d’agir en direction de l’emploi en intervenant sur les leviers d’une croissance durable: travail sur l’environnement économique, action en faveur de l’insertion professionnelle des jeunes..."

Les communistes, qui soutiennent le maire PS, vont "continuer de se mobiliser pour la création d'emplois". Ah bon, pour quel résultat ?

Le centriste Stéphane Martalié, qui soutient aussi le maire PS, nous demande un truc incroyable : "Ne subissons pas la dictature du chiffre, donnons toute sa place au verbe, à l’échange et à l’écoute." C'est du grand art poétique, quand on n'a rien à proposer, sinon la parlotte.

Et les élus écologistes, Brigitte Leblanc, René Darbois, aussi derrière le maire PS, s'inspirent de la motion de Metz Métropole pour demander d'augmenter les impôts.

Voir --> Metz Métropole le mag' de janvier 2014

C'est une façon arrogante de minimiser le ras-le-bol fiscal des entrepreneurs et des citoyens.

Seul satisfecit, page 34 : bravo de faire connaître l'atlas historique de Metz !

L’Atlas historique de Metz est le premier ouvrage de l’association Historia Metensis. Publié en octobre 2013 aux Éditions Paraiges, ce livre propose une information accessible à tous sur les différentes périodes de l’histoire de la ville, de la Préhistoire à nos jours, à partir de la riche bibliographie messine et de l’utilisation importante des techniques numériques actuelles. Quatre-vingts cartes accompagnent des textes courts, illustrés par des documents iconographiques provenant de fonds patrimoniaux locaux, nationaux et internationaux. Certaines notices sont également complétées de propositions d’évocations en images de synthèse de certains bâtiments emblématiques disparus. Coordonné par Julien Trapp, président de l’association Historia Metensis et docteur en Histoire romaine à l’Université de Lorraine et Sébastien Wagner, doctorant en Histoire contemporaine à l’Université de Lorraine, l’atlas a été réalisé par une quinzaine de collaborateurs spécialistes des différentes époques de l’histoire messine.