Les clignotants passent au vert

Manifestation anti-mosquée

Metz Mag de janvier 2014

Grande mosquée de Metz : le bail a été signé (15 euros par an)

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C'est étonnant qu'un sujet comme la grande mosquée ne soit pas plus mis en évidence dans la luxueuse revue.

Page 19, les habitants de Metz sont informés d'un vote à l'unanimité en Conseil Municipal du 31 octobre : la mairie donne* un terrain de 12 000 m2 pour construire la grande mosquée. Sur les 42 pages de la revue, on trouve seulement quelques lignes à ce sujet. Même page, il est question d'un terrain 10 fois plus petit, la photo choisie concerne ce terrain sur lequel va être construit un restaurant scolaire. Etonnant, non ?

* Pour 15 euros par an si j'ai bien compris, pendant 99 ans !

Le Maire prétend dans son article que la communauté musulmane a demandé à la mairie depuis plusieurs l'année de disposer d'une grande mosquée. Cette affirmation est contestée par Patrick Thill page 32 :

"J’avais commandé un rapport rendu en 2003 qui démontrait, après audit général des représentants musulmans, que l’organisation des lieux de prière correspondants à diverses sensibilités religieuses et de langues convenaient parfaitement, moyennant quelques améliorations assez mineures. Chaque communauté était alors très attachée à ses particularités. Aucune étude nouvelle (alors que beaucoup d’entre elles sont financées par la municipalité actuelle) ne permet d’appuyer un changement de cap à cet égard."

Il est donc souligné que le maire PS Dominique Gros instrumentalise les Musulmans en leur demandant de construire une grande mosquée. On pourra la nommer "grande mosquée Dominique Gros", ou "grande mosquée du parti socialiste".

Le plus étonnant est le mauvais exemple donné par les responsables politiques de l'opposition qui préfèrent aller à la pêche que de voter lors du Conseil Municipal, permettant ainsi que la décision soit prise à l'unanimité.

Autre information de la luxueuse revue sur l'emploi : page 7, on nous dit que "1 500 emplois publics vont être relocalisés à Metz avant fin 2016". Combien d'emplois à Metz avant l'arrivée de l'équipe socialo-communiste-verts, et combien après, telle est la bonne information à apporter. Mais cette information, vous ne la trouverez pas dans la revue, car elle n'est pas à l'avantage du Maire. Page 33, Hacène Lekadir, conseiller du Maire, prétend que 3 000 emplois dépendent du Mettis. Une façon d'essayer de justifier 300 000 000 euros dépensés sans compter pour le Mettis, sachant que l'impact sur l'emploi reste à démontrer. La facture, elle, est bien réelle.

Page 10, Marc bénéficie d'une pleine page pour s'extasier : "Metz n’a cessé d’être embellie, modernisée, aérée". Les balafres, c'est joli ?

Page 12, la Foire de Metz se réjouit d'avoir progressé par rapport à l'année dernière : 723 exposants sur 55 000 m2. je crains qu'elle n'ait bénéficié de l'effet "badaud" des gens qui n'avaient rien d'autre à faire en inaugurant gratuitement le Mettis, après des travaux pénibles. Rendez-vous l'année prochaine pour confirmer ces chiffres.

Toujours le Mettis, ce joujou du Maire est l'objet de toutes les attentions. Là au moins, la sécurité est prise au sérieux. Mais pourquoi seulement sur la ligne ? Vous ne le saurez pas en lisant la page 27.

Les enfants sont embrigadés bien jeunes par la mairie, c'est ce qu'on lit pages 21 et 24. Brice, 10 ans, et d'autres gamins du même âge, ont été invités à serrer la paluche du 1er ministre qui n'avait rien d'autre à faire pour la France que de venir inaugurer notre bus diesel à 300 000 000 euros. C'est lamentable.

Page 30, on apprend que le patrimoine de Metz est sauvegardé, on aimerait avoir accès aux "avis conformes" de la balafre du Mettis.