Gestion dépensière de cigale, paroles de fourmi

Bardé de certitudes

L'art de métisser

"Je n'ai pas eu de rapports sexuels avec cette femme"

Réduction des déchets

Bourrage de boîte

Interview du Luxemburger Wort

Lettre à tous les Messins

Metz Métropole le mag' de mars 2014

Le dossier pages 12 à 15 est très inquiétant :

• le budget dit "principal", c'est à dire sans Mettis, augmente de 13,3 % par rapport à l'année 2011 !

• les impôts de l'intercommunalité sont en forte hausse, mais aucune précision n'est donnée sur ce point ;

• il est cependant possible d'avoir une idée de l'augmentation de l'emprunt : la contribution de l'emprunt au budget va représenter 126 % des impôts des ménages (fiscalité Ménages) : autrement dit, pour 100 euros payés par les impôts, il y en a encore 126 qui sont empruntés et qu'il faudra rembourser. C'est colossal !

• 13 % de l'impôt (fiscalité Ménages) sert déjà à payer les intérêts de la dette (4 000 000 euros) : autrement dit, pour 100 euros payés par les impôts, il y en a 13 qui servent à payer les intérêts ;

• le budget dit "annexe" est un budget supplémentaire de 73 % du budget "principal", c'est donc une très grosse annexe, nécessaire pour financer le nouveau transport en commun Mettis : l'annexe pèse presque autant que le budget principal et porte donc mal son nom. Il aurait mieux valu l'appeler "budget Mettis". L'emprunt pour Mettis en 2012 sera de 58 800 000 euros : autrement dit, en plus des 126 euros empruntés du budget principal pour chaque unité de 100 euros d'impôts (fiscalité Ménages), il faut ajouter 196 euros d'emprunt pour le Mettis en 2012. Au total, ça fait un emprunt de 322 euros pour 100 euros d'impôts des Ménages. C'est plus que colossal ! Il va falloir rembourser tout ça, à des taux qui ne font qu'augmenter ;

• on nous fait miroiter 2 000 emplois "sur notre territoire" pour les travaux du Mettis, chiffre qui n'est pas démontré ; ce qui est démontré, c'est que l'emprunt va financer le Mettis pour 40 % en 2012 ; vont s'ajouter 22 % de subventions en 2012.

• Est-il permis d'envisager de dépenser ce qu'on a gagné, et de ne pas faire l'inverse ? Ces politiques nous entraînent dans une spirale économique très dangereuse, dont nous voyons déjà les effets en Europe, avec risque de contagion au monde entier.