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Ecoles en campagne
Le tract qui suit a été distribué aux élèves vendredi dernier pour leurs parents.
Il s'en prend aux décisions du gouvernement. Il argumente contre ses décisions.
Qu'on soit d'accord ou pas avec le contenu, le procédé est déplacé, puisqu'il porte atteinte à la neutralité de l'Ecole.
Ou bien, faut-il en conclure que si l'Ecole de la République est socialiste, elle est alors considérée comme politiquement neutre ? Ce serait comme une seconde nature que personne ne pourrait contester ?
Tags : ecole, republique, politique, socialiste
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Commentaires
2ClaireG0Samedi 4 Février 2012 à 22:443Aristide57Lundi 6 Février 2012 à 12:23Qu'est-ce qu'un prof ?
Bien d'autres métiers, plus manuels ou non, sont en réalité plus valorisant et efficaces à notre société...
Quant au transfert de compétences... encore faudrait-il que ces mêmes enseignants fassent le même effort que les citoyens pour évoluer au rythme de notre société : or on l'a vu avec l'informatique... ils ont réclamé à cor et cri des "formations informatiques étendues" avant d'accepter d'utiliser l'outil mis à leur disposition par les institutions... alors que les élèves l'utilisaient déjà à domicile...
L'autre aspect inquiétant c'est leur relation face aux adultes "parents d'élèves" en face desquels ils sont bien moins "à l'aise" qu'envers leurs élèves dans une relation "dominant-dominé" qui est bien loin de la mission éducative de l'école...
4kingstalkerLundi 6 Février 2012 à 18:32Faire un appel de grève est tout à fait républicain... Il n'y a rien de socialiste là-dedans. Les profs sont désormais jetés dans la gueule du loup, après des études qui n'ont rien à voir avec l'enseignement devant une classe. Leur apprentissage est tout à fait théorique, rien de plus. Ceci n'est pas leur faute mais celle d'un gouvernement complètement déraisonné. Ensuite le manque de moyen est une autre réalité, dans certaines salles, un tiers de ma classe ne peut pas s'asseoir à cause du manque de matériel. Bien évidemment, ceci est encore la faute des enseignants...
Ensuite, je vous rappelle que l'enseignement est la base de tout et que c'est un des métiers les plus utiles à "notre société". Ca ne vous arrange pas tellement, elle réussit à empêcher la jeunesse d'ouvrir les bras à votre sombre doctrine.
Enfin, le privé on s'en fout, vous parliez de république et le privé dans les institutions est tout sauf républicain mais tout à fait capitaliste ou religieux. Vous ne comprenez rien au système républicain français...
Kingstalker,
c'est votre droit de penser que le gouvernement est "complètement déraisonné", mais vous n'avez pas le droit de l'exprimer dans le cadre officiel de votre fonction d'enseignant, sous peine de perdre toute crédibilité professionnelle. L'image et l'autorité des enseignants ne sortent pas grandies par ces procédés d'engagement politique mal maîtrisé.
Le gouvernement est là pour gouverner et les enseignants pour instruire.
Prendre les parents à témoin est particulièrement déplacé pour justifier une grève de ce type.
L'école n'a pas à être engagée politiquement, elle doit être neutre, elle doit faire son travail.
Dans les deux derniers paragraphes de votre intervention, vous faites preuve d'immaturité et d'irresponsabilité dangereuses. La société dont vous rêvez serait un enfer du style de ce qu'ont connu les peuples sous le joug communiste.
En effet, sous régime communiste, il n'y a pas de privé, tout est collectif. Bien entendu, les populations sont tellement heureuses, qu'il est nécessaire de les priver de liberté.
Vous faites froid dans le dos avec vos idées.
Les premiers responsables de l'éducation sont les parents (le père et la mère), et ce sont eux qui sont les plus utiles à la société. D'où la nécessaire défense de la famille, qui ne semble pas être une de vos priorités.
Vous ne connaissez rien à nos lois. Je vous engage à lire l'article 26 de la déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée par l'assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, sur le droit à l'éducation : "les parents ont, par priorité, le droit de choisir le genre d'éducation à donner à leurs enfants."
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Avec les enseignants c'est toujours la même rengaine, ils sont débordés et leur incapacité à enseigner résulte toujours d'un manque de moyens...
Dans toutes les entreprises les 35h se sont faites principalement par des gains de productivité qui consistait à faire le même travail en 35h seulement qu'auparavant. Et cela a fonctionné...
J'ai 60 ans, quand j'étais en seconde, première, terminale nous étions 38 à 45 par classe et je n'ai pas constaté que la qualité de l'enseignement était dégradée. On passait pourtant l'essentiel de notre cours à prendre des notes, à consigner les enseignements du prof...
Aujourd'hui on utilise un écran numùérique, les élèves disposent d'un ordinateur, les cours sont téléchargés, les devoirs sont "pompés" sur internet en "copiez-collez" tout bête et l'enseignant dispose de beaucoup plus de temps qu'en 1969 pour dialoguer avec ses élèves.
Hélas l'orthographe, le calcul mental, la grammaire, les langues étrangères, rien de tout cela ne s'est amélioré : à qui la faute ?
3 mois de vacances en été, les vacances scolaires en cours d'année et malgré cela nos pôvres enseignants nous pleurent qu'ils sont sur les genous... Vieille rengaine !
En tant que parent d'élève j'ai le soivenir d'une "professeur des écoles" (ex instit) qui annonçait fièrement en conseil de classe que lorsqu'un parent venait la voir à la fin des cours elle prétextait un "rendez-vous chez le dentiste"...
Alors y'en a marre avec ces enseignants qui ignorent la crise et l'effort que seuls supportent les autres salariés et surtout le PRIVE !