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Bravo Monseigneur !
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Au lendemain du vote de la loi ouvrant le mariage et l’adoption par les couples de même sexe, l’évêque de Metz, Mgr Pierre Raffin a publié un communiqué sur sa page Facebook. Je reproduis ce texte.
Et maintenant qu’allons-nous faire ?
Nos gouvernants ont réussi à imposer à notre pays le « mariage pour tous », en dépit de l’opposition grandissante et sans doute majoritaire des français. Une telle précipitation surprend, au moment où la crise économique imposerait tant d’autres priorités plus urgentes !
Quoi qu’il en soit, ne regrettons pas la mobilisation de ces derniers mois qui aura permis à beaucoup d’hommes et de femmes de France de mieux s’informer et d’affiner leurs convictions.
Rappelons-nous que ce qui est légal n’est pas forcément moral. Il peut y avoir en effet des lois que notre conscience refuse de tenir pour justes, non seulement parce qu’elles sont contraires à nos convictions religieuses, mais parce qu’elles sont contraires à cette loi naturelle inscrite dans le cœur de tout être humain. C’est le cas de l’interruption volontaire de grossesse, légale en France, mais qui n’en est pas moins une atteinte grave à la vie et que refuse toute conscience morale éclairée ou non par la Parole de Dieu.
L’histoire de l’Eglise nous rappelle que des chrétiens sont morts martyrs pour avoir refusé d’obéir aux lois de l’Etat qui offensaient leurs convictions religieuses (sacrifier aux idoles, ne pas respecter le dimanche...). Elle nous apprend aussi que, par leur témoignage silencieux et la rectitude de leur conduite, les chrétiens ont transformé la société civile. Si, ces derniers mois, l’attachement aux valeurs s’est soudain réveillé, c’est parce que notre culture demeure quoi qu’on en dise imprégnée par le judéo-christianisme.
Ne rougissons donc pas de nos convictions sur la famille et le mariage. Elles sont porteuses d’un vrai projet pour notre temps qui articule de façon cohérente la vocation des personnes, l’engagement au bien commun et l’avenir de la société.
1. Toute personne humaine est sexuée, elle est masculine ou féminine, non en vertu d’une décision personnelle, mais de par la naissance. C’est en acceptant cette caractéristique de son être qu’une personne peut grandir de façon harmonieuse et heureuse.
2. Ce qui fonde la famille, c’est un homme et une femme qui s’aiment et qui s’engagent à s’aimer dans la durée, en prenant la responsabilité d’élever les enfants qui peuvent naître de leur union. Cette responsabilité n’est pas seulement d’ordre privé : elle a une dimension sociale que les lois de l’Etat ont avantage à soutenir comme l’a fait jusqu’ici en France la législation sur le mariage civil.
3. L’enfant n’est pas un droit, c’est le fruit d’un amour entre un homme et une femme. Pour sa croissance humaine et spirituelle, l’enfant a besoin d’un père et d’une mère. Aucune manipulation technique ne pourra cacher cette réalité fondamentale.
4. Les parents sont les premiers éducateurs de leurs enfants. Certes, ils doivent être soutenus en ce domaine par les institutions de la République, mais celles-ci ne peuvent déposséder les parents de leur droit fondamental d’éducateurs de leurs enfants. La résistance à laquelle les circonstances présentes appellent les chrétiens n’est pas la violence des zélotes contemporains de Jésus, mais la force tranquille des béatitudes, fondée sur la réflexion et le discernement, la méditation des Ecritures et la prière. L’homme des béatitudes ne tient pas pour acquis ce que tout le monde pense, dit et fait. Il ne tient pas pour acquis ce que l’opinion présente comme une évidence ou une certitude, il se laisse conduire par l’Esprit Saint vers la vérité tout entière.
Cette résistance devra tôt ou tard s’incarner dans des engagements concrets et elle a une dimension politique, mais il n’appartient pas aux pasteurs de l’Eglise de l’organiser, leur rôle est de soutenir et d’éclairer. Tel est l’objet de ce message.
25 avril 2013
+ fr. Pierre RAFFIN, o.p.
évêque de Metz
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Bruno Nestor Azerot : "Ce projet qui bouscule toutes les coutumes et toutes les valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés..."
Le GDR (Gauche Démocrate et Républicaine) regroupe à l’Assemblée Nationale les parlementaires communistes et apparentés. Il compte 15 membres dont 9 seulement ont voté la loi Taubira. Deux députés n’ont pas pris part au vote, et quatre ont voté contre. Bruno Nestor Azerot est l’un de ces quatre opposants au projet. Il n'est pas inutile d'entendre cette parole, authentiquement de gauche. Voici la position de Bruno Nestor Azerot, qu’il expliquait le 30 janvier 2013 :
Madame la garde des sceaux, madame la ministre, monsieur le président, chers collègues, j’ai soutenu jusqu’à maintenant tous les projets et tous les engagements de la gauche, mais il existe aujourd’hui une profonde confusion qui m’interpelle. La liberté de conscience et de vote qui existe au sein de mon groupe parlementaire, le GDR, me permet d’exprimer une voix qui est celle d’un homme libre d’Outre-mer : j’en remercie mes collègues du groupe, dont les avis sont divers et très partagés sur ce texte.
Outre-mer, en revanche, la quasi-totalité de notre population est opposée à ce projet qui bouscule toutes les coutumes et toutes les valeurs sur lesquelles reposent nos sociétés ultramarines. Cette voix doit être entendue et comprise. Nous devons exprimer cette opinion de notre électorat qui ne comprend pas ce qui se passe ici et maintenant. Le risque est grand de plonger la population dans un profond désenchantement vis-à-vis de la politique du Gouvernement, voire de provoquer une cassure morale irrémédiable. Ce texte en effet ne donne pas une liberté supplémentaire, il fragilise au contraire le délicat édifice sur lequel se sont construites nos sociétés antillaises et guyanaise après l’abolition de l’esclavage. Il existe même, à mon sens, un risque de rupture du pacte républicain qui nous lie depuis deux siècles à la France. Cette question du mariage homosexuel appelle en effet de ma part des réflexions de fond. Il est nécessaire de distinguer la question de l’homosexualité de celle du mariage gay : les confondre, comme l’ont fait certains orateurs, n’est pas honnête.
L’homosexualité est une pratique qui relève de la sphère privée : c’est une réalité qu’il faut prendre en compte et qui appelle des droits et une protection de la vie privée pour ceux qui la pratiquent. En revanche le mariage gay et l’adoption pour les couples homosexuels relèvent de la sphère publique, en ce qu’ils bouleversent la norme en vigueur, en établissant une nouvelle norme en matière de famille, de filiation et de transmission patrimoniale. Ce chemin-là, nous ne pouvons le suivre. Peut-on véritablement parler d’un progrès et d’une nouvelle liberté ?
À l’origine, en établissant le mariage comme institution, la société a donné un cadre juridique à une donnée naturelle : l’union d’un homme et d’une femme en vue de la procréation d’un enfant. Or, à l’évidence, il ne peut en être ainsi avec le mariage gay. Certes, aujourd’hui, le mariage est plus un « mariage-sentiment » qu’un « mariage-procréation », comme il l’était autrefois : l’enfant n’est plus la finalité du mariage, si bien que des personnes hors mariage, voire des couples stériles, peuvent avoir envie d’enfant.
La question qui se pose est donc plutôt : le sentiment doit-il donc devenir le sens nouveau et unique d’un mariage qui serait ouvert à tous les hommes et à toutes les femmes, qu’ils soient hétérosexuels ou homosexuels ? Doit-on révolutionner ainsi le mariage en France et en Outre-mer au risque de perdre nos valeurs fondamentales ? Allons-nous vers cette société où l’individualisme hédoniste remplacera nos vieilles doctrines personnalistes et socialistes fondées sur la solidarité, la liberté et l’égalité ? La famille, pivot de notre société depuis les Constituants et la Révolution française, depuis l’émancipation de 1848, va-t-elle, au sens littéral du terme, exploser ? Notre responsabilité est grande devant l’Histoire.
Moi, homme issu d’un peuple opprimé, réduit en esclavage, où le système social refusait à un homme et à une femme de pouvoir avoir un enfant et se marier légitimement, où le mariage était interdit et où il a été une conquête de la liberté, j’affirme le droit à l’égalité dans la différence et non dans le même, le semblable, l’unique ! Car enfin, au nom de l’égalité et du refus des discriminations, peut-on établir une équivalence entre tous les couples ?
Au contraire, je crois que l’on ne peut mettre sur le même plan hétérosexualité et homosexualité : un homme et une femme, ce n’est pas pareil que deux hommes ou deux femmes ensemble. Établir une équivalence, une nouvelle égalité, une nouvelle norme, c’est nier la réalité, c’est rétablir une oppression en confondant genre, sexe et pratique. C’est un diktat de la pensée contre l’humanité vitale, contre les droits de l’homme et de la femme. Refuser cette différence naturelle, c’est refuser la différence sexuée, c’est revenir sur l’oppression de la femme et de ses droits émancipés, c’est instaurer une nouvelle contrainte, car il sera interdit désormais de faire la différence entre un homme et une femme, au risque d’être discriminatoire.
Et l’enfant ? Puisque deux hommes ou deux femmes ne peuvent procréer, que va t-on faire ? Pour procréer, il faut bien un homme et une femme. Inéluctablement se posera la question du recours à la procréation médicale assistée car ce désir d’enfants est légitime. Toutefois, ce n’est pas le droit qui refuse aux homosexuels d’avoir un enfant, c’est la nature. Pour pallier ce problème de stérilité et d’incompatibilité, on aura recours à la PMA. Où est le progrès social ? Où la liberté nouvelle ? Comment voulez-vous qu’un homme dont les ancêtres ont été vendus et chosifiés ne soit pas inquiété par cela ? La gauche a le pouvoir dans cette assemblée, je suis un homme de gauche et c’est bien en tant que tel que je préfère l’humain et l’humanisme à ce que ce texte sous-entend. Alors qu’un tiers des hommes et des femmes d’outremer sont sous le seuil de pauvreté, que notre PIB est d’un quart inférieur à celui de l’Hexagone et que 60 % des jeunes de moins de 25 ans sont toujours au chômage, n’y avait-il pas d’autres priorités ? Que dirai-je à ce jeune Martiniquais qui, entré dans la délinquance, est sans travail, dont les parents sont aussi sans emploi, qui est sans logement et n’a pas de quoi se nourrir, qui n’a pour seule alternative que de récidiver pour pouvoir être reconduit en prison afin d’avoir enfin un toit et à manger ? Que lui dirai-je demain ? Que je lui ai offert, en tant que législateur, une grande liberté : non pas du travail, non pas un logement, non pas un avenir décent et un espoir de vie, mais le mariage pour tous ! À mon grand regret, mais avec ma conviction d’homme de gauche engagé et libre, je ne voterai pas ce projet qui est attentatoire aux libertés et ne répond pas aux aspirations profondes du peuple, en particulier en Outremer.
Tags : Monseigneur Raffin, évêque, mariage, avortement, homo, enfants, père, mère, adoption
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Commentaires
1XCSamedi 27 Avril 2013 à 10:12Répondre2CMSamedi 27 Avril 2013 à 10:17Vivent les Mosellans.Mgr Raffin avait déjà attiré notre attention avec un communiqué de presse à l'occasion d'un Téléthon.Une occasion de ne pas trop désespérer de nos évêques...Mgr Raffin est un immense mystère... Capable du pire et du meilleur, à croire que le Bien et le Mal se font la guerre perpétuellement en lui ! Ce communiqué est magnifique, et on aimerait que tous nos évêques nous en sortent des comme ça tous les jours ! Et d'un autre côté, il y a des paragraphes qu'on pourrait lui retourner pour qu'il commence à les appliquer lui-même !
Pour répondre à xc, il me semble bien que Mgr Raffin a fait une courte apparition lors de la manifestation du 2 février place de la république à Metz. Sa soeur est restée tout le temps de la manif, et il s'y trouvait au moins trois prêtres (de ceux que je connais), dont le directeur du séminaire.
4BelzébutSamedi 27 Avril 2013 à 18:15Il n'y a absolument rien à redire sur le communiqué de l'évêque de Metz qui s'exprime avec clarté, conciion et vérité sur cette non-réponse du gouvernement socialiste à une évolution rationnelle de notre société : quand les politiques sont impuissant à gérer utilement les affaires du pays ils s'égarent et opposent les citoyens selon l'adage "diviser c'est régner" !
Devant la montée du communautarisme qui fragilise de plus en plus l'identité Françazise, croire en nos valeurs, les afficher et clamer nos convictions citoyennes et religieuses qui ont contribué à faire la France et son histoire devient plus qu'une nécessité : une obligation.
Mobilisons-nous, montrons notre fierté de défendre nos valeurs et notre identité !
5OulySamedi 27 Avril 2013 à 19:43La vraie question n'est-elle pas “Que coûtent aux contribuables ce guignol et ses sbires ?”.
Et derrière le mot contribuables il y a une masse heureusement de plus en plus importante de gens qui n'ont rien à battre de ces personnages et de leurs idées, mais qui paient quand même car on ne leur demande pas leur avis (et qu'on se garde bien de le faire).
Monstrueuse inégalité entre les citoyens de France, insulte à la devise républicaine !
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6Le MontignienSamedi 27 Avril 2013 à 19:52Il y a du très bon et la démarche est belle et courageuse, toutefois je ne dirais pas qu'"il n'y a absolument rien à redire sur le communiqué" car je regrette ceci :
- "Nos gouvernants ont réussi à imposer à notre pays le « mariage pour tous »" : ce n'est pas encore fait et il aurait été préférable de dire "Les gouvernants ont tout fait pour imposer".
- "Rappelons-nous que ce qui est légal n’est pas forcément moral." C'est le moins que l'on puisse dire et il y a même quantité de lois qui sont immorales ! Mais là il ne s'agit pas de loi immorale mais de loi illégitime, qui viole les droits de l'enfant, qui viole les lois de la nature et qui viole les consciences. Ni le Président de la République ni la représentation parlementaire ne sont légitimes et en puissance de faire une réforme de civilisation et de décider de définir le mariage, la famille et de disposer de pauvres enfants orphelins. La légalité n'a jamais été la légitimité et Antigone l'a si bien traduit. Nos institutions actuelles se réfèrent d'ailleurs soit à l'esprit d'insurrection ou de révolution, soit à un mouvement d'opinion de la rue, soit à un système électoral donné. Le rapporteur de la loi au Sénat a lui-même bien expliqué que la loi était l'expression d'un rapport de force.
- "Cette résistance devra tôt ou tard s’incarner dans des engagements concrets" : mais non car c'est déjà fait, mis en oeuvre et donc décliné au présent.
Ce ne sont que des réflexions de laïc qui sait ce qu'il doit faire tout en respectant par ailleurs la parole d'un clerc et son autorité sur le plan spirituel.
Cher Montignien,
merci, ces précisions sont utiles, Mgr Raffin manque certainement de combattivité par rapport à des personnes qui résistent au quotidien contre ce projet. Et je suis d'accord avec vous sur la maladresse de la formule sur les engagements concrets à venir ! Je ne sais ce qu'il a voulu dire ?
Mais croyez-vous que les lois sur l'avortement soient plus légitimes que celle sur le mariage homo ?
Je pense qu'il ne faut pas compter sur le soutien des clercs pour agir en politique, comme c'est notre devoir, mais quand les clercs tentent d'apporter un soutien, même maladroit, c'est plutôt sympa, non ? Autrement dit, pensez-vous que le "bravo" n'est pas mérité ?
Cher Ouly,
de qui tenez-vous que le clergé soit financé par l'impôt en France, vous qui habitez près de Nice ?
8OulySamedi 27 Avril 2013 à 21:05Euh...en quoi le fait d'habiter près de Nice m'empecherait de connaitre le financement du clergé mosellan ?
A ce jour, j'ai tout de même vécu plus de temps en Moselle que dans les Alpes-maritimes, plaise à Dame Nature que cela s'inverse...
J'ai donc déjà entendu parler du concordat de 1801 et des accords dits Lang-Cloupet.
Au titre de ceux-ci, le clergé mosellan (et alsacien) est payé par le ministère de l'intérieur selon la grille de la fonction publique. Or le pognon distribué par le ministère de l'intérieur peut-il raisonnablement être autre chose que de l'argent public, donc du contribuable ?
‡
On parle donc bien uniquement de l'Alsace-Moselle.
Il n'est pas dans l'intérêt de la population de remettre en cause le Concordat. Vous n'êtes plus concerné par le régime local, laissez les Mosellans et Alsaciens décider pour eux !
10Le Vampire 57Samedi 27 Avril 2013 à 21:58Il se reveille à quelques mois de la retraite !!! Quel courage !!!! Bravo !!!
Faut allez jusqu au bout Monseigneur !!!
11OulySamedi 27 Avril 2013 à 22:04Il est toujours dans l'interet des hommes de se libérer de leurs chaines.
Votre dernière phrase confirme ma pensée, il s'agit bien là d'une fracture entre les citoyens français, entre ceux d'Alsace-Moselle et les autres, et c'est contraire à la devise nationale.
Vous pronez là une forme de séparatisme, on a vu vers 1860 aux États-unis où ça pouvait conduire, mais surtout, on ne demande l'avis ni des uns ni des autres.
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12OulySamedi 27 Avril 2013 à 22:07@ Le Vampire 57
Développez très cher, dévellopez.
Pour l'instant vous paraissez bien à côté de la plaque et donc hors-jeu !
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13Le Vampire 57Samedi 27 Avril 2013 à 22:19Cher Ouly,
il ne s'agit pas de séparatisme, mais de particularité locale à laquelle la population est attachée, non pas enchaînée comme vous le prétendez !
15OulySamedi 27 Avril 2013 à 22:32@Philippe
Lorsque je parle des contribuables, il s'agit bien sûr des contribuables français dans leur totalité, à ce titre le concordat contrairement à votre appréciation ne concerne pas que les Alsaciens et Mosellans. Dans la mesure où tout le monde paye, tout le monde est concerné, y compris les vieux cons de Mosellans qui ne le sont plus (enfin, cons...toujours).
@ Le Vampire 57
Merci d'éclairer les lecteurs, qui je pense sont comme moi expectatifs car pour l'instant vos propos semblent pour le moins abscons, à moins peut-être que quelques initiés...
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Mgr Raffin est atteint par la limite d'âge et va bientôt être remplacé, tout le monde sait ça à Metz !
Qu'un vieux con de Mosellan exilé au soleil paie pour la Moselle, je trouve ça très bien !
17OulySamedi 27 Avril 2013 à 22:45« particularité locale à laquelle la population est attachée »
Vous voulez parler de la population que vous cotoyez, moi celle que j'ai fréquentée y était plutôt hostile, et la majorité des Mosellans avec qui je suis resté en contact le sont également, ne supportant pas d'être en marge, comme si être Mosellan c'était pas vraiment ni entièrement être Français, avec une Justice à part, une Sécu à part, des lois de chasse à part etc.
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19OulySamedi 27 Avril 2013 à 23:20Ben...j'ai vécu déjà quelques décennies sans jamais savoir ni le nom ni surtout l'âge de l'eveque, ça n'a jamais fait partie de mes préoccupations, désolé.
Déjà que les télés nous bassinent avec les papes comme si l'Humanité dépendait d'un ancien de la Wehrmacht ou d'un soutien de junte extremiste.
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Mgr Raffin a "duré" longtemps.
Il ne faut pas regarder la télé, comme ça pas de problème. Vous aimiez Derrick ?
21OulySamedi 27 Avril 2013 à 23:52Ah Derrick !
En visitant ma boite à pharmacie au demeurant conséquente, on ne trouverait ni soporifique ni tranquilisant car je suis farouchement hostile à ces trucs là.
Et puis pour s'endormir...il y a Derrick.
Je trouve l'affaire lamentable, voire ignominieuse car on reproche à ce type des faits qui se seraient déroulés il y a soixante-dix ans, comme si personne n'avait pu lever le lièvre plus tôt, et surtout on attend que le type soit bien froid, cinq ans après sa mort pour en parler. Celui qui a sorti ça ne doit jamais marcher devant moi, car le coup de pompe dans le cul lui est garanti.
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Vous me surprendrez toujours, Ouly ! Ce que vous trouvez lamentable pour Derrick, pourquoi l'appliquez vous au pape Benoît XVI ?
23Brice de MetzDimanche 28 Avril 2013 à 09:59Vous vous égarez, chers amis, ce n'est pas le sujet !
Quand au "mariage homosexuel", que pouviez-vous raisonnablement espérer de Pépère et du PS après las avatars du Sofitel, du Carlton de Lille, de tonton Cahusac... dont ils disent avoir tout ignorer (toujours la même rengaine !) et de toute la bande à Jack et compères : où est la "morale", l'éthique "laïque", la transparence et la droiture dont ces guignols se réclament ?
Comment la ministre des personnes agées, avecun patrimoine personnel de 4,5 millions d'euros (avec celui de son conjoint ça fair combien ?) peut-être objectivement s'intéresser à la détresse humaine des personnes agées, prendre des décisions de bon sens sur les allocations familiales, etc.
Les gens du PS, plus encore que les autres qu'ils dénigrent en permanence, font partie de la "Haute société" et des braves gens ils n'en ont cure : au bout du compte on a tous été "baisés" dans cette élection présidentielle guignolesque où les médias ont tous joué le jeu du "candidat normal" tout en n'ignorant rien des conséquences inévitables : on nous manipule sur tous les sujets... c'est un peu la démocratie participative pratiquée par les socialistes...
24OulyDimanche 28 Avril 2013 à 16:15@Philippe
Petite différence, pour Ratzinger il ne fut pas nécessaire d'attendre soixante-dix ans et surtout il est toujours vivant et a pu s'expliquer. De fait ça devient une grosse différence.
Autre dissemblance, la fonction de l'un était de distraire ses contemporains, l'autre de les abuser.
Personnellement je ne reproche ni à l'un ni à l'autre d'avoir pris les armes pour son pays, les détracteurs auraient-ils la même noblesse d'attitude, rien n'est moins sûr.
Certes, la cause était mauvaise, mais à vingt-ans, est-on en mesure d'en juger...?
A vingt ans j'étais socialiste, c'est dire.
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25Le MontignienDimanche 28 Avril 2013 à 19:04Droit de réponse :
"PhilippePhilippe Hier à 20:42
"Cher Montignien, merci, ces précisions sont utiles, Mgr Raffin manque certainement de combattivité par rapport à des personnes qui résistent au quotidien contre ce projet. Et je suis d'accord avec vous sur la maladresse de la formule sur les engagements concrets à venir ! Je ne sais ce qu'il a voulu dire ? Mais croyez-vous que les lois sur l'avortement soient plus légitimes que celle sur le mariage homo ? Je pense qu'il ne faut pas compter sur le soutien des clercs pour agir en politique, comme c'est notre devoir, mais quand les clercs tentent d'apporter un soutien, même maladroit, c'est plutôt sympa, non ? Autrement dit, pensez-vous que le "bravo" n'est pas mérité ?"
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Cher et très estimé blogueur,
Votre réponse est trop rapide car, en lisant bien mon commentaire, il n'y a pas une volonté de jeter un filet d'eau froide sur votre enthousiasme ni d'être critique de cet évêque et de son intervention mais de prendre du recul, d'exprimer un avis différent sur tel ou tel point tout en saluant la démarche et, surtout, de réagir au commentaire précédent. Je le dis d'emblée...
"Il y a du très bon et la démarche est belle et courageuse, toutefois je ne dirais pas qu'"il n'y a absolument rien à redire sur le communiqué" car je regrette ceci..."
Pour répondre à l'autre question, je n'ai pas parlé des lois sur l'avortement et ne comprends donc pas le parallèle.
En particulier, je maintiens que la légitimité est en cause et pas seulement la moralité de telles lois scélérates. Ni François Hollande ni la représentation parlementaires n'ont la légitimité pour définir le mariage et la famille, pour opérer une réforme de civilisation, pour violer les droits de l'enfant et pour disposer d'enfants dans le cadre de l'adoption.
26Roman57Lundi 29 Avril 2013 à 20:43Merci à tous pour vos commentaires.
Cher Montignien,
vous n'avez pas fait de parallèle avec l'avortement, mais Mgr Raffin en a fait un, en rappelant que cet acte enfreint la loi naturelle. Le fait de ne pas être moral est plus grave que de ne pas être légitime, et l'immoralité consistant à s'opposer à la loi naturelle entraîne de fait l'illégitimité.
Cher Ouly,
puisque vous me dites que Benoît XVI a pu s'expliquer, je suis très intéressé à lire ces explications.
Benoît XVI vous a-t-il beaucoup abusé ? Des connaissances à vous ?
Cher Brice de Metz,
il ne tient qu'à nous de ne pas nous faire manipuler.
28OulyMardi 30 Avril 2013 à 00:14Non Philippe, Ratzinger n'est d'aucune influence sur moi ou la plupart de mes connaissances, excepté bien sûr un sympathique animateur de blogue lorrain...
Mais sur pas mal de gens si, les malheureux se font abuser mais gardons espoir, leur nombre décroit d'année en année. Chaque jour qui passe des personnes comprennent que ces gens qui parlent de bien et font du mal ne doivent pas être suivies. Pour vous éclairer un peu, quand je parle de mal, cela peut être les mœurs contre les enfants, celles en faveur de l'homosexualité (vos détracteurs de couleurs gay sont en fait jaloux de la bande du Vatican), les magouilles financières qui conduisent ce même Vatican a être sur la liste noire des états occultes sur leurs finances et leurs transactions, la manipulation de l'argent des mafias criminelles qui amènent quant à elles à se trouver pendu sous les ponts londonniens ; voire les assassinats au sein de la garde suisse ou simplement la condamnation d'un moyen de protection sanitaire, etc
Et je ne cite que des evénements récents car si on remonte dans l'histoire...
Pour ce qui est de Wehrmacht, il y a entre autres cet article qui traine sur la toile :
Vous semblez vouloir opposer l'avortement à la loi naturelle, c'est je crois relativement dangereux car l'infanticide fait partie de la loi naturelle, pratiqué par de nombreuses especes, certaines y trouvant un moyen de nutrition de dernier ressort ou de sélection génétique. Mais à ce propos, le fait que l'on trouve souvent de petits squelettes aux abords de couvents, c'est vraiment une lègende ?
‡
Cher Ouly,
je trouve que vous manquez d'objectivité en déclarant que "la fonction de Benoît XVI était d'abuser ses contemporains", puisque le seul exemple de personne abusée par Benoît XVI que vous connaissez serait moi, Philippe, qui, je vous l'assure, ne se laisse en rien "abuser", pas plus que vous par le Cercle Zététique !
Ensuite, vous brandissez tous les péchés du monde, en chargeant fortement l'Eglise, mais vous oubliez que tous les Hommes sont pécheurs, vous et moi aussi. Le Christ a souffert la Passion pour racheter nos péchés, Il nous montre l'exemple pour que nous comprenions et acceptions que, par Amour de Dieu et des Hommes, nous sommes amenés à faire des sacrifices.
Ce n'est pas en nous lamentant sur le mal dans le monde que nous allons bien, mais en pratiquant le bien, ce qui n'est possible qu'avec la grâce de Dieu, qui nous rend alors véritablement heureux.
La citation anonyme de la fin de l'article du Monde que vous nous avez donné à lire est lamentable, puisque Benoît XVI est accusé ainsi : "il en faisait partie". De quoi ? Comment est-il possible d'accuser l'Eglise d'être responsable du nazisme ?
Dans l'article, on apprend tout de même que le pape a donné un entretien, à l'époque où il était Cardinal, pour expliquer que, contre son gré, il a bien été aux Jeunesses hitlériennes. Ce qui est important est le "contre son gré". Ce que l'article ne dit pas, c'est que le père de Benoît XVI était viscéralement hostile au 3ème Reich et au nazisme. Je pense que le procès fait à Benoît XVI est partial et ne cherche qu'à le salir, ainsi que l'Eglise.
La loi naturelle, inscrite au coeur des Hommes, nous demande de ne pas tuer, a fortiori son propre enfant. Je ne sais ce qu'il vaut mieux pour une mère, faire découper son enfant dans son ventre, en sortir les morceaux et les jeter à la poubelle, ou bien laisser naître l'enfant puis le manger ? Vous avez sans doute raison, la deuxième solution est la plus conforme à la nature !
Faites de beaux rêves,
Philippe
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