Ah, Philippe, les "nonosses au fond du garage" du presbytère de Saint-Vincent (comme un ancien prêtre de la paroisse a si délicatement nommé les reliques de sainte Lucie) sont enfin sorties de leur purgatoire alors que, chose étrange, M. Raffin ne croyait pas à leur authenticité ! Mais sans doute de ferventes prières à saint Pognon lui ont-elles heureusement fait changer d'avis...

Croyez-vous que saint Pognon inspirera également Raffin de ne pas gaspiller les quelques piécettes déposées là par la pauvre Veuve ?

Je remarque quand même que sainte Lucie a un nouveau reliquaire ; il faut savoir que l'ancien, ainsi que l'effigie en cire dans la chapelle de sainte Lucie de la basilique Saint-Vincent, ainsi que d'autres objets et mobiliers de la basilique, ont été savamment vandalisés ou volés depuis 40 ans, et le plus souvent par des prêtres (il y a même eu dans les années 80 une tentative d'incendie volontaire dans une des tours, déjouée grâce à des jeunes qui fumaient en cachette dans les toilettes du lycée Fabert, et pour laquelle ni le prêtre, ni l'évêché n'ont porté plainte, comme par hasard).

Mais même si ceux qui ont installé les reliques de Lucie à Saint-Clément sont de lamentables tartuffes, je ne doute pas qu'elle sait reconnaître les coeurs purs qui viennent la solliciter, et exaucer leurs prières...

Bon, j'ai été vraiment dure sur ce commentaire ; être en colère ne justifie pas d'écrire n'importe quoi, et en tous cas, il ne peut être que bénéfique que les reliques de sainte Lucie soient de nouveau proposées à la vénération des fidèles...

Bonne journée, Philippe !