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Metz Mags d'octobre et novembre
Bohl et Gros gaspillent et nous appauvrissent
Metz Mag (socialiste) de février 2013
Des 44 pages par revue (donc 88 pages pour les deux), je retiens :
Edito de Dominique Gros du #39 :
"Nous devons apporter une réponse à cet afflux de demandeurs d’asile, avec humanité en prenant en compte le désarroi de ces populations, mais aussi avec fermeté pour ne pas encourager les pratiques des passeurs. En d’autres mots, il faut plus d’action que de gesticulations, plus de détermination que de communication."
"Je souhaite rendre hommage aux habitants des quartiers qui souffrent de cette situation."
Quel Tartuffe, Dominique Gros ne se sent jamais responsable ! Après avoir allumé l'incendie, il se met du côté des pompiers. Il réclame maintenant de la fermeté, alors qu'il a toujours manifesté, notamment dans le "cercle du silence", pour donner des papiers aux illégaux, alimentant ainsi les pompes aspirantes de l'immigration.
Rendre hommage aux habitants est particulièrement déplacé de sa part, on attend d'un élu qu'il pose des actes responsables, non pas qu'il pleurniche sur une situation à laquelle il a contribué.
Marche Européenne des Sans Papiers et Migrants
On nous en remet une couche page 8 du #40 :
"La présence de nombreux demandeurs d’asile dans le quartier de Bellecroix a suscité beaucoup de questions. Le Maire a tenu à rappeler les deux engagements fermes qui guident son action : ne pas favoriser l’implantation de nouveaux demandeurs d’asile, et assurer un devoir d’humanité et de respect envers ces populations. Dominique Gros a remercié les habitants du quartier pour « leur attitude exemplaire face à cette détresse humaine », avant d’ajouter : « Je n’ai pas reçu de messages haineux et simplistes de la part des habitants, mais des messages constructifs face à un problème de fond. »"
Cette prise de conscience du maire est bien tardive, et on aimerait voir des actes plutôt que de l'entendre palabrer. Les habitants sont admirables de supporter cet aplomb alors que sa responsabilité est patente.
Biomasse, les forces de la Nature, page 22 du #39 :
La centrale biomasse de Metz-Chambière est sensée économiser 57 000 tonnes de CO2 par an. C'est incompréhensible ! On se fout de nous. Et pour appuyer l'absence de démonstration, on donne un exemple : 20 000 véhicules qui parcourent chacun 15 000 km par an, voilà l'économie. C'est sidérant.
Tribune de Patrick Thil, page 32 du #39 :
"L’emploi véritable n’est pas l’emploi aidé, mais celui généré par les entreprises. A Metz, l’emploi n’est pas une priorité. Technopôle 2, la zone des 2 Fontaines, le Palais des Congrès, sont en panne depuis 4 ans, alors qu’il s’agit d’autant de générateurs d’emplois qui devraient être des priorités absolues. Pour toute réponse à nos critiques, le Maire y pensera lors du prochain mandat."
Je trouve ce commentaire très étrange.
A la lecture des récents Metz Mags, il paraît évident que la municipalité socialiste est plus intéressée par les gadgets de type "actions citoyennes et solidaires" (voir mon commentaire sur les pages 21 à 25 du Metz Mag de septembre) que par les zones d'emploi.
Je ne comprends pas que Patrick Thil considère le Palais des Congrès comme générateur d'emplois non aidés. Qui va payer les 60 000 000 à 80 000 000 euros minimum que va coûter le bâtiment ? Reprocher au maire de prendre son temps pour une telle dépense me paraît bien téméraire !
Le développement durable sous l'angle budgétaire, page 27 du #40 :
un tableau représente "les principaux investissements vertueux et leurs effets", mais on est loin de tout nous dire, on compare des pommes et des poires : investissements en euros, mais gains en unités diverses et variées : m3, consommation d'énergie, kWh, m2, nombre de chaufferies, nombre de dossiers, tonnes, nouveaux raccordés. Quelles sont donc les différentes durées de retour sur investissement ? Il semble que cette notion n'intéresse pas les gestionnaires de la municipalité socialiste.
Et puis, on peut lire : "Cela est réalisé à imposition constante, rappelons le niveau d’imposition messin de 409 euros par habitant, contre 531 en moyenne nationale."
Cette répétition, ce rabâchage, ne rendra pas vraie la proposition !
Tags : mag, magazine, biomasse, dominique gros, demandeur d asile, sans papiers, emploi, palais des congrès
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Commentaires
3OulyMercredi 14 Novembre 2012 à 12:00Philippe me surprend sur ce coup !
Francophile démontre la substitution de notre culture par une autre et Philippe s'en trouve amusé...
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J'ai l'impression que Francophile participe à sa manière à cette substitution de l'orthographe et la grammaire !
Je soutiens Francophile dans sa préférence de "n°" à "#", je pense que le langage informatique n'y est pas pour rien.
Sur Twitter, "#" repère un mot clé.
5OulyMercredi 14 Novembre 2012 à 22:30Oui Phlippe, le symbole croisillon n'est toutefois pas nouveau, il existait sur des machines à calculer ne sachant même pas multiplier (je vous parle d'un temps...) on l'appelait jadis “non addition” car le nombre entré par cette touche ne participait pas au calcul, il était destiné à noter une reference par exemple. Aujourd'hui il existe un langage informatique qui l'incorpore à son nom le C#, successeur du C++.
Cependant utiliser ce symbole pour marquer une numérotation nous vient tout droit des Amériques, nos “amis” Étasuniens l'utilisant pour noter les items (articles). D'où la substitution de culture qui m'afflige bien plus qu'elle ne m'amuse.
A noter que ce symbole dit croisillon ne doit pas être confondu (mais c'est malheureusement souvent le cas notamment en téléphonie) avec le symbole dièse, altération musicale.
croisillon : #
dièse : ♯
A mon humble avis, utiliser le # en lieu et place de n° n'et pas qu'une faute, c'est aussi une infraction à la loi du 4 aout 1994 qui à ma connaissance et nonobstant les mœurs du personnel des grands médias et de la publicité est toujours en vigueur.
En matière de publicité, un sommet est atteint dans une pub TV où l'on voit des pseudos-Quebecois faire l'éloge des cranberrys, alors que dans la belle province on est pointilleux sur le fait de ne point user de termes anglais. De vrais Quebecois parleraient très certainement de canneberges...
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6FrancophileJeudi 15 Novembre 2012 à 10:04Merci OULY d'avoir compris et défendu le sens de ma protestation.
La langue Française est appréciée et reconnue dans le monde entier comme l'une des plus subtiles et beaucoup la parlent comme d'autres savourent le caviar.
Hélas ceux, parmi nous notamment, qui se revendiquent "modernistes" et veulent la simplifier pour en faciliter l'usage qui serait trop compliqué et incompréhensible sont en réalité des ignorants qui ne sont jamais parvenus à l'apprendre ou n'en ont pas fait l'effort.
Ce sont souvent les mêmes qui, sous les mêmes prétextes veulent "changer" les us et coutumes de notre société qui les dérangent, non par besoin ou par progret, mais par effet de mode pu pour faire comme d'autres sans rien avoir compris à la chose.
Alors "merde aux cons" !
8LJRHVendredi 16 Novembre 2012 à 13:22Oula ! Voilà Philippe qui peste à présent contre la gente canine...
Revenons au coeur du sujet :
Grande langue de communication, capital culturel de renommée mondiale, symbole de liberté et de démocratie, le français est aussi l'expression artistique d'un peuple moderne, sensible et respectueux des valeurs morales.
C'est pour perpétuer ces richesses que près de huit cents amoureux de la langue française, essentiellement cheminots, se sont réunis dans le Cercle littéraire des écrivains cheminots.
<table class="MsoNormalTable" style="mso-cellspacing: 1.5pt; mso-yfti-tbllook: 1184;" border="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr style="height: 30pt; mso-yfti-irow: 0; mso-yfti-firstrow: yes; mso-yfti-lastrow: yes;">
<td style="padding: 0.75pt; border: #000000; width: 479.25pt; height: 30pt; background-color: transparent;" width="639">· Le CLEC est reconnu par la Délégation générale à la langue française et aux langues de France comme association qui œuvre en faveur du renom de la langue française,
</td>
</tr>
</tbody>
</table>http://clec.uaicf.asso.fr/cadres/clec_cadre_notremission.htm
<table class="MsoNormalTable" style="mso-cellspacing: 1.5pt; mso-yfti-tbllook: 1184;" border="0" cellpadding="0">
<tbody>
<tr style="height: 30pt; mso-yfti-irow: 0; mso-yfti-firstrow: yes;">
<td style="padding: 0.75pt; border: #000000; width: 479.25pt; height: 30pt; background-color: transparent;" width="639">Le CLEC édite une revue bimestrielle de soixante-huit pages, composée exclusivement de textes de ses adhérents, et consacrée à la langue (la langue dans l'entreprise, les nouveautés du langage, la défense de la langue française, la grammaire…), la culture (essais, questions d’actualité, récits, jeux littéraires…), la vie de l’association (échos des sections, courrier des lecteurs, annonces de manifestations…), la littérature (nouvelles, contes, critiques d’œuvres des adhérents, poésies…),
</td>
</tr>
<tr style="height: 44.25pt; mso-yfti-irow: 1; mso-yfti-lastrow: yes;">
<td style="padding: 0.75pt; border: #000000; width: 479.25pt; height: 44.25pt; background-color: transparent;" width="639">Je suggère pour la bonne cause au Directeur de publication de Metz-Mag, le maire de Metz, M. Dominique Gros qui est atteint par le cumul de fonctions de prélever sur son dépassement d’indemnités, non encore restitué à la Collectivité, 10 euros pour offrir aux membres du comité de rédaction l’adhésion annuelle au CLEC : puisse la lecture mensuelle du « Dévorant » et les précieux conseils de cette revue contribuer à hisser Metz Mag à un niveau plus proche de l'image que les Messines et les Messins portent de Metz dans leur cœur…
</td>
</tr>
</tbody>
</table>
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Bonjour Philippe,
Bravo pour vos pertinentes amnalyses auxquelles je souscrit sans réserves.
Ce qui me choque particulièrement par ailleurs ce sont toutes les libertés prises par la rédaction de ce "magazine" abec l'orthigraphe et avec la grammaire française à croire que "écrivains en herbe" habilités à nous asservir de leur littérature propagandiste de l'action virtuelle de cette équipe municipale très gauche dans la plupart de ses initiatives... ne maîtrise qu'imparfaitement
les usages écvrits de notre langue nationale.
Le pîre exemple figure en page de couverture : Metz-Mag #39 au lieu de n° 39.
Pour faire "branché" il n'y a pas plus idiot que cet exemple.
On peut se demander ce que signifie le "M" devant le petit "metz" en minuscule d'imprimerie !
Pour leur porter chance à l'avenir souhaitons leur "m..."