Il y a des leçon à tirer de l'évolution de ce scrutin entre les 2 tours...

Comment un électeur votant pour des candidats de Droite (UMP, UDI, indépendants de Droite) peut-il voter pour des candidats socialistes au 2ème tour ?

C'est, dans l'acte de voter, tout et son contraire, se donner un coup de pied au cul...

Pourtant c'est bien ce qui s'est passé : quelles en sont les raisons ?

Je pense pour ma part que l'absence de sujets "concrets au niveau des réelles préoccupations des citoyens (ce qu'un certain Masson appelait "les chiens écrasés") en sont la cause, l'électeur se sentant in vivo très éloigné des élus (et candidats à la fonction) qui ont perdu toute crédibilité citoyenne et ne représentent plus grand chose dans l'honorabilité d'une fonction qui est de plus en plus galvaudée par une langue de bois perpétuelle.

Bientôt ce sera le tour des Régionales : à défaut de prise de conscience les mêmes causes produiront les mêmes effets sur fond d'absentéisme qui permet aux honnêtes citoyens de ne pas être caution de cette mascarade politicienne...

Le FN capitalise de plus en plus de suffrage mais, en fin de match,perd la partie faute de savoir convaincre les électeurs de la force et de la sincérité de ses convictions au service du Pays.

Dans notre société où l'excellence devient tabou, la médiocrité prometteuse l'emporte souvent sur l'intelligence austère...

Austère : sévère, aux principes rigides, froid, puritain, rigoureux, stoïcien, grave, sobre, monacal, spartiate, dur, rigide

remarque : un austère peut être dépensier ou avare, l'un n'empêche pas l'autre...

Selon Littré :

; grec, au propre signifie qui rend la langue sèche, puis astringent, puis sévère, rude. Le grec vient de dessécher, et est, par conséquent, pour le sens primitif, le même qu'auster, vent du midi.

 1°  Qui a une saveur âpre et astringente. Le coing a une saveur austère.

2°  Fig. Sévère moralement. Un homme austère. Mener une vie austère. Une austère vertu.

Selon l'Académie française :

AUSTÈRE adj. XIII^e siècle. Emprunté du latin austerus, « âpre au goût », d'où « sévère, grave », du grec austêros.
 1. Très vieilli. Qui a une saveur âpre ; astringent. Le coing est un fruit austère.  2. Qui est rigoureux pour le corps et qui mortifie les sens et l'esprit. Discipline austère. Règle austère. Jeûne austère. Faire une pénitence austère. La vie austère des moines, des ermites.  3. Qui est sévère pour soi et pour les autres. Un homme froid et austère. Par méton. Une mine, un visage austère. Par ext. Des mœurs austères.  4. Dépourvu d'ornements, de fantaisie, d'agrément. Une toilette grise et austère. Une architecture austère. Un style austère. Une austère beauté. Des lectures austères.

« remarque : un austère peut être dépensier ou avare, l'un n'empêche pas l'autre... »

C'est un point de vue que pour ma part je ne partage point.

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Ouïe, ouïe, ouïe !

Mais quel rapport entre cette "leçon sémantique" et la constat proposé "Dans notre société où l'excellence devient tabou, la médiocrité prometteuse l'emporte souvent sur l'intelligence austère..." ?

A l'école notre maîtresse nous rappelait parfois, le sourire aux lèvres" que "la culture c'est un peu comme la confiture, moins on en a et... plus on l'étale". Je la crois pleine de bon sens !

@Lecteur.

Simple mise au point qui ne nécessite pas obligatoirement un quelconque rapport avec votre citation, si intéressante soit-elle.

Votre histoire de confiture est ringarde à souhait, un peu d'imagination, que diable !

Je vous plains sincérement d'avoir eu pour enseignant une personne méprisant si allégrement la culture.

‡

@Ouly,

Si vous vous reteniez un tant soit peu d'intervenir systématiquement pour étaler votre science en réponse à des posts qui ne vous concernent pas, la vie de ce blog serait plus incitative à échanger des avis constructifs et nous pourrions tous respecter comme il le mérite le courageux Philippe a gérer cette publication.

Rappelez-vous la fable du Laboureur et de ses enfants et concentrez-vous essentiellement sur le "fond", la forme n'étant pas essentielle...

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@Lecteur

Vous nous faites la démonstration qu'il est aisé et prompt de passer de la sympathie à l'agressivité dont acte.

Je pense que Philippe est assez grand pour considérer ma participation à ce blogue et que le cas échéant il saura m'en aviser, par contre, je ne vous crédite d'aucune compétence à ce sujet, vous voulez aujourd'hui vous faire censeur, et demain sans doute dictateur, j'en ai par avance quelque frissons.

Je fais remarquer toutefois qu'en fait d'étalage de science, je me suis contenté de mentionner des définitions qui ne sont pas miennes dont j'ai précisément mentionné les origines, contrairement à certains...et formulé une opinion établie à partir de ces définitions.

Je ne vous félicite pas d'avoir choisi La Fontaine car ce faisant vous vous enfoncez dans la ringardise ci-avant dénoncée mais en profite pour vous rappeller que cet auteur n'était jamais qu'un vil plagiaire des œuvres d'Esope, de Phèdre, d'Abstémius etc.

Je vous plains une fois de plus pour votre appréciation du fond et de la forme que je suis à mille lieues de partager, la forme est soumise à des règles, il appartient à chacun de les respecter.

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« beaucoup de gens m'en parlent, il a des qualités indéniables »

C'est pas beau de mentir Philippe !

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Je suis de retour,  et que vois-je? On s'écharpe...

Personnellement, je suis d'avis que la forme est le reflet du fond...

Pour vous détendre, je vous conseille ce site:

http://bescherelletamere.fr/

Amusez-vous bien :-)

Bonjour messine, merci pour cet excellent site.

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Lorsque j'ai écrit que la forme était soumise à des règles, il est bien évident que je ne pensais pas à quelque chose d'aussi ridicule, futile et dérisoire que les phénomènes de mode ou de consommation. J'ai la faiblesse de croire que l'Humanité a des considérations plus profondes.

Mais sans doute me trompe-je.  

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