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    Si tant de trésors de culture, de civilisation, de littérature, ont pu être conservés, on le doit à la conduite de l'Eglise qui, même dans les temps les plus reculés et les plus barbares, a su projeter une si belle lumière sur le champ des lettres, de la philosophie, de l'art, et particulièrement de l'architecture.

    (...)

    Dans l'ordre naturel, Dieu communique immédiatement à la famille la fécondité, principe de vie, donc principe du droit de former à la vie, en même temps que l'autorité, principe d'ordre.

    (...)

    La nature, poursuit le Docteur angélique, ne vise pas seulement à la génération de l'enfant, mais aussi à son développement et à son progrès pour l'amener à l'état parfait de l'homme en tant qu'homme, c'est-à-dire à l'état de vertu.

    (...)

    Tout ce qu'il y a de sacré dans les choses humaines, en quelque manière que ce soit, tout ce qui se rapporte au salut des âmes et au culte divin, ou de par sa nature ou en raison de sa fin, tout cela est soumis au pouvoir et aux dispositions de l'Eglise ; le reste, qui ne sort pas de l'ordre civil et politique, dépend à bon droit de l'autorité civile, car Jésus-Christ a commandé de donner à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu.

    (...)

    La foi et la raison non seulement ne peuvent jamais se contredire, mais elles se prêtent une aide réciproque, parce que la droite raison établit les bases de la foi, et, éclairée par sa lumière, cultive la science des choses divines, tandis que la foi, de son côté, la libère ou la préserve de l'erreur et l'enrichit de connaissances diverses.

    (...)

    Est donc faux tout naturalisme pédagogique qui, de quelque façon que ce soit, exclut ou tend à amoindrir l'action surnaturelle du christianisme dans la formation de la jeunesse; erronée toute méthode d'éducation qui se base, en tout ou en partie, sur la négation ou l'oubli du péché originel ou du rôle de la grâce, pour ne s'appuyer que sur les seules forces de la nature. Tels sont, ordinairement, ces systèmes modernes, aux noms divers, qui en appellent à une prétendue autonomie et à la liberté sans limites de l'enfant, qui réduisent ou même suppriment l'autorité et l'œuvre de l'éducateur, en attribuant à l'enfant un droit premier et exclusif d'initiative, une activité indépendante de toute loi supérieure, naturelle ou divine, dans le travail de sa propre formation.

    (...)

    Généralement parlant, tant que dure l'enfance, il conviendra de se contenter de ces moyens qui, par eux-mêmes, font entrer dans l'âme la vertu de chasteté et ferment la porte au vice.

    (...)

    Les sexes, suivant les admirables desseins du Créateur, sont appelés à se compléter réciproquement dans la famille et dans la société, et justement par leur diversité même. Cette diversité est donc à maintenir et à favoriser dans la formation et dans l'éducation, en sauvegardant la distinction nécessaire, avec une séparation correspondante, en rapport avec les âges différents et les différentes circonstances.

    (...)

    Le premier milieu naturel et nécessaire de l'éducation est la famille, précisément destinée à cette fin par le Créateur. De règle donc, l'éducation la plus efficace et la plus durable sera celle qui sera reçue dans une famille chrétienne et bien ordonnée et bien disciplinée, et son efficacité sera d'autant plus grande qu'y brilleront plus clairement et plus constamment les bons exemples, surtout des parents, puis des autres membres de la famille.

    (...)

    Que les parents, et avec eux tous les éducateurs, s'appliquent à user, en toute rectitude, de l'autorité qui leur a été confiée par Dieu, dont ils sont en un sens très réel les vicaires ; qu'ils en usent non pour leur propre commodité, mais pour une consciencieuse formation de leurs enfants dans cette sainte et filiale crainte de Dieu, fondement de la sagesse et seule base solide du respect de l'autorité sans laquelle ne peuvent en aucune manière subsister l'ordre, la tranquillité et le bien-être de la famille et de la société.

    (...)

    Il est nécessaire, d'une part, que les nouvelles générations soient instruites dans les arts et les sciences qui font la richesse et la prospérité de la société civile ; d'autre part, la famille est incapable par elle-même d'y pourvoir suffisamment. De là est sortie l'institution sociale de l'école. Mais qu'on le remarque bien, ceci se fit d'abord par l'initiative de la famille et de l'Eglise bien avant l'intervention de l'Etat. A ne considérer donc que ses origines historiques, l'école est de sa nature une institution auxiliaire et complémentaire de la famille et de l'Eglise ; partant, en vertu, d'une nécessité logique et morale, l'école doit non seulement ne pas se mettre en contradiction, mais s'harmoniser positivement avec les deux autres milieux, dans l'unité morale la plus parfaite possible, de façon à constituer avec la famille et l'Eglise un seul sanctuaire consacré à l'éducation chrétienne. Faute de quoi elle manquera sa fin pour se transformer, au contraire, en œuvre de destruction.

    (...)

    Le seul fait qu'il s'y donne une instruction religieuse (souvent avec trop de parcimonie) ne suffit pas pour qu'une école puisse être jugée conforme aux droits de l'Eglise et de la famille chrétienne et digne d'être fréquentée par les enfants catholiques.

    Pour cette conformité, il est nécessaire que tout l'enseignement, toute l'ordonnance de l'école, personnel, programmes et livres, en tout genre de discipline, soient régis par un esprit vraiment chrétien sous la direction et la maternelle vigilance de l'Eglise, de telle façon que la religion soit le fondement et le couronnement de tout l'enseignement, à tous les degrés, non seulement élémentaire, mais moyen et supérieur.

    (...)

    Il se gardera, par conséquent, en accueillant quelque nouveauté, de répudier inconsidérément ce qui est ancien, dont une expérience de plusieurs siècles a montré la valeur et l'efficacité.

    (...)

    C'est moins la bonne organisation que les bons maîtres qui font les bonnes écoles. Que ceux-ci, parfaitement préparés et instruits, chacun dans la partie qu'il doit enseigner, ornés de toutes les qualités intellectuelles et morales que réclament leurs si importantes fonctions, soient enflammés d'un amour pur et surnaturel pour les jeunes gens qui leur sont confiés, les aimant par amour pour Jésus-Christ et pour l'Eglise, dont ils sont les fils privilégiés, et ayant par cela même sincèrement à cœur le bien véritable des familles et de la patrie.

    (...)

    Ces moyens merveilleux de diffusion, qui peuvent, dirigés par de saints principes, être de la plus grande utilité pour l'instruction et l'éducation, ne sont que trop souvent subordonnés à l'excitation des passions mauvaises et à l'insatiable avidité du gain.

    (...)

    Le vrai chrétien, fruit de l'éducation chrétienne, est donc l'homme surnaturel qui pense, juge, agit, avec constance et avec esprit de suite, suivant la droite raison éclairée par la lumière surnaturelle des exemples et de la doctrine du Christ : en d'autres termes, c'est un homme de caractère.

    (...)

    En réalité, le vrai chrétien, loin de renoncer aux œuvres de la vie terrestre et de diminuer ses facultés naturelles, les développe et les perfectionne en les coordonnant avec la vie surnaturelle, de manière à ennoblir la vie naturelle elle-même, et à lui apporter aide plus efficace, non seulement en choses spirituelles et éternelles, mais aussi matérielles et temporelles.

    C'est ce que démontre toute l'histoire du christianisme et de ses institutions, elle s'identifie avec l'histoire de la vraie civilisation et du vrai progrès jusqu'à nos jours. C'est ce que montrent encore particulièrement tous ces saints dont l'Eglise, et elle seule, est la mère très féconde ; ils ont réalisé dans sa plus grande perfection l'idéal de l'éducation chrétienne; ils ont ennobli et enrichi la communauté humaine de biens de toute sorte. De fait, les saints ont été, sont et seront toujours les plus grands bienfaiteurs de la société.

     

    Extraits de la lettre encyclique de sa sainteté le pape Pie XI sur l'éducation chrétienne de la jeunesse, le 31 décembre 1929.

     

    Ajout le 26 janvier 2015 :

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    Quelques extraits de Soumission, de Michel Houellebecq, chez Flammarion, janvier 2015 :

    Page 55 : Pendant plusieurs années, et sans doute même plusieurs dizaines d'années, Le Monde, ainsi plus généralement que tous les journaux de centre-gauche, c'est-à-dire en réalité tous les journaux, avaient régulièrement dénoncé les « Cassandres » qui prévoyaient une guerre civile entre les immigrés musulmans et les populations autochtones d'Europe occidentale. Comme me l'avait expliqué un de mes collègues qui enseignait la littérature grecque, cette utilisation du mythe de Cassandre était au fond curieuse. Dans la mythologie grecque, Cassandre se présente d'abord comme une très belle fille, «semblable à l'Aphrodite d'or», écrit Homère. Tombé amoureux d'elle, Apollon lui accorde le don de prophétie en échange de leurs futurs ébats. Cassandre accepte le don, mais se refuse au dieu, qui, furieux, lui crache à la bouche, ce qui l'empêchera à jamais de se faire comprendre ni d'être crue par qui que ce soit. Elle prédit ainsi successivement l'enlèvement d'Hélène par Pâris, puis le déclenchement de la guerre de Troie, et avertit ses compatriotes troyens du subterfuge grec (le fameux « cheval de Troie ») qui leur permit d'emporter la ville. Elle finira assassinée par Clytemnestre, non sans avoir prévu son meurtre, ainsi que celui d'Agamemnon, qui avait refusé de la croire. En somme, Cassandre offrait l'exemple de prédictions pessimistes constamment réalisées, et il semblait bien, à voir les faits, que les journalistes de centre-gauche ne fassent que répéter l'aveuglement des Troyens.

    Page 91 : Vêtues pendant la journée d'impénétrables burqas noires, les riches Saoudiennes se transformaient le soir en oiseaux de paradis, se paraient de guêpières, de soutiens-gorge ajourés, de strings ornés de dentelles multicolores et de pierreries ; exactement l'inverse des Occidentales, classe et sexy pendant la journée parce que leur statut social était en jeu, qui s'affaissaient le soir en rentrant chez elles, abdiquant avec épuisement toute perspective de séduction, revêtant des tenues décontractées et informes.

    Page 162 : personne n'a ressenti l'âme du Moyen âge chrétien avec autant de force que Péguy - aussi républicain, laïc, dreyfusard qu'il ait pu être. Et ce qu'il a ressenti également, c'est que la véritable divinité du Moyen âge, le cœur vivant de sa dévotion, ce n'est pas le Père, ce n'est pas même Jésus-Christ; c'est la Vierge Marie. Et, ça aussi, vous le ressentirez à Rocamadour...

    Page 251 : Oui, la beauté de l'Univers est remarquable ; et son gigantisme, surtout, est stupéfiant. Des centaines de milliards de galaxies, composées chacune de centaines de milliards d'étoiles, et dont certaines sont situées à des milliards d'années-lumière - des centaines de milliards de milliards de kilomètres. Et, à l'échelle du milliard d'années-lumière, il commence à se constituer un ordre : les amas galactiques se répartissent pour former un graphe labyrinthique. Exposez ces faits scientifiques à cent personnes prises au hasard dans la rue : combien auront le front de soutenir que tout cela a été créé par hasard ? D'autant que l'Univers est relativement jeune - quinze milliards d'années tout au plus. C'est le célèbre argument du singe dactylographe : combien de temps faudrait-il à un chimpanzé, tapant au hasard sur le clavier d'une machine, pour réécrire l'œuvre de Shakespeare ? Combien de temps faudrait-il à un hasard aveugle pour reconstruire l'Univers ? Certainement bien plus de quinze milliards d'années ! Et ce n'est pas seulement le point de vue de l'homme de la rue, c'est aussi celui des plus grands scientifiques ; il n'y a peut-être pas eu d'esprit plus brillant, dans l'histoire de l'humanité, que celui d'Isaac Newton - songez à cet effort intellectuel extraordinaire, inouï, consistant à unir dans une même loi la chute des corps terrestres et le mouvement des planètes ! Eh bien Newton croyait en Dieu, il y croyait fermement, à tel point qu'il a consacré les dernières années de sa vie à des études d'exégèse biblique - le seul texte sacré qui lui était réellement accessible. Einstein n'était pas davantage athée, même si la nature exacte de sa croyance est plus difficile à définir ; mais lorsqu'il objecte à Bohr que "Dieu ne joue pas aux dés" il ne plaisante nullement, il lui paraît inconcevable que les lois de l'Univers soient gouvernées par le hasard. L'argument du "Dieu horloger", que Voltaire jugeait irréfutable, est resté tout aussi fort qu'au XVIIIe siècle, il a même gagné en pertinence à mesure que la science tissait des liens de plus en plus étroits entre l'astrophysique et la mécanique des particules. N'y a-t-il pas au fond quelque chose d'un peu ridicule à voir cette créature chétive, vivant sur une planète anonyme d'un bras écarté d'une galaxie ordinaire, se dresser sur ses petites pattes pour proclamer : "Dieu n'existe pas" ?

    Page 275 : À force de minauderies, de chatteries et de pelotage honteux des progressistes, l'Église catholique était devenue incapable de s'opposer à la décadence des mœurs. De rejeter nettement, vigoureusement, le mariage homosexuel, le droit à l'avortement et le travail des femmes. Il fallait se rendre à l'évidence : parvenue à un degré de décomposition répugnant, l'Europe occidentale n'était plus en état de se sauver elle-même - pas davantage que ne l'avait été la Rome antique au Ve siècle de notre ère. L'arrivée massive de populations immigrées empreintes d'une culture traditionnelle encore marquée par les hiérarchies naturelles, la soumission de la femme et le respect dû aux anciens constituait une chance historique pour le réarmement moral et familial de l'Europe, ouvrait la perspective d'un nouvel âge d'or pour le vieux continent. Ces populations étaient parfois chrétiennes ; mais elles étaient le plus souvent, il fallait le reconnaître, musulmanes. Il était, lui, Rediger, le premier à reconnaître que la chrétienté médiévale avait été une grande civilisation, dont les. accomplissements artistiques resteraient éternellement vivants dans la mémoire des hommes ; mais peu à peu elle avait perdu du terrain, elle avait dû composer avec le rationalisme, renoncer à se soumettre le pouvoir temporel, ainsi peu à peu elle s'était condamnée, et cela pourquoi ? Au fond, c'était un mystère ; Dieu en avait décidé ainsi.

    Page 280 : Soumettez l'homme à des impulsions érotiques (extrêmement standardisées d'ailleurs, les décolletés et les mini-jupes ça marche toujours, tetas y culo disent de manière parlante les Espagnols), il éprouvera des désirs sexuels; supprimez lesdites impulsions, il cessera d'éprouver ces désirs et en l'espace de quelques mois, parfois de quelques semaines, il perdra jusqu'au souvenir de la sexualité, jamais en réalité cela n'avait posé le moindre problème aux moines et d'ailleurs moi-même, depuis que le nouveau régime islamique avait fait évoluer l'habillement féminin vers davantage de décence, je sentais peu à peu mes impulsions s'apaiser, je passais parfois des journées entières sans y songer. La situation des femmes était peut-être légèrement différente, l'impulsion érotique chez les femmes étant plus diffuse et partant plus difficile à vaincre.

    Page 292 : La loi islamique impose que les épouses soient traitées avec égalité, ce qui impose déjà certaines contraintes, ne serait-ce qu'en termes de logement. Dans votre cas, je pense que vous pourriez avoir trois épouses sans grande difficulté - mais vous n'y êtes, bien entendu, nullement obligé.

    Page 293 : On observe que tous les hommes, mis en situation de choisir, font exactement les mêmes choix. C'est ce qui a conduit la plupart des civilisations, en particulier la civilisation musulmane, à la création des marieuses. C'est une profession très importante, réservée aux femmes d'une grande expérience et d'une grande sagesse. Elles ont bien évidemment le droit, en tant que femmes, de voir les jeunes filles dénudées, de procéder à ce qu'il faut bien appeler une espèce d'évaluation, et de mettre en relation leur physique avec le statut social des futurs époux. Dans votre cas, je peux vous garantir que vous n'aurez pas à vous plaindre...

    Page 294 : si l'espèce humaine est un petit peu apte à évoluer, c'est bien à la plasticité intellectuelle des femmes qu'elle le doit. L'homme, lui, est rigoureusement inéducable. Fût-il un philosophe du langage, un mathématicien ou un compositeur de musique sérielle, il opérera toujours, inexorablement, ses choix reproductifs sur des critères purement physiques, et des critères inchangés depuis des millénaires. Originellement, bien sûr, les femmes sont elles aussi avant tout attirées par les avantages physiques ; mais on peut, avec une éducation appropriée, parvenir à les convaincre que l'essentiel n'est pas là. On peut, déjà, les amener à être attirées par les hommes riches - et, après tout, s'enrichir demande déjà un peu plus d'intelligence et d'astuce que la moyenne.

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