-
Le Commun des Mortels
"Attention, folie brute !
Les 3 "artistes" du truc sont Mélanie Gerber aka Léla Frite, bien allumée" :
Mélanie Gerber vocalise à l'Eglise Saint Maximin
Mirabelle TV - "Le Mythe de Léla Frite Kâli"
Mélanie Gerber aka Léla Frite "Opening"/ concert à la Médiathèque Jean Macé/mercredi 25 juin 2014
"ainsi que Mélina Farine, photographe (un peu comme moi quoi)" :
"et Vanessa Gandar, photographe aussi" :
Merci, Sébastien, pour les photos de cette "nouvelle horreur exposée à St Vincent".
"Un mode d'emploi est fourni pour comprendre ce que l'on voit /subit :"
"Mélina Farine, Vanessa Gandar et Mélanie Gerber mettent en commun une réflexion, une sensibilité, autour de la notion de voyage, d'itinéraire, de cheminement intérieur. Il s'agit d'inviter le spectateur à reproduire le schéma déambulatoire de l'esprit face à l'inconnu. Il est convié à errer dans un lieu chargé d'histoire et de mysticisme, où la pierre apporte le réconfort d'un passé commun.
L'exposition « Le Commun des Mortels» invite le spectateur à se réapproprier un espace traditionnellement destiné au recueillement, pour faire l'expérience, comme le suggérait Martin Heidegger, « de l'émergence d'un monde, un monde musical émergé d'un fond abyssal, celui du silence imprégné des pierres de la cathédrale ».
La mise en scène est primordiale pour permettre au public de se mettre dans un certain état, favorable à la mesure du temps et à la réappropriation de son environnement. Ainsi, une déambulation entre des paysages sauvages, des installations déroutantes, des figures métaphoriques et un autel habité par une chanteuse aux traits de chamane agissent comme révélateurs de l'invisible, de ce qu'il y a en chacun d'entre nous, de ce qui appartient au commun des mortels."
"Plan pour localiser les "oeuvres" (des fois qu'on n'arrive pas à s'y retrouver)" :
"LE CHŒUR, Mélanie Gerber (Léla Frite), Vanessa Gandar, Mélina Farine, et Vanessa Steiner. Comme la surface d'une planète encore intacte de toute conquête humaine, il nous renvoie à une dimension autre, un espace-temps étiré faisant le pont entre les mondes tangible et intangible. Dans sa performance, LéLa Frite revisite la cérémonie chamanique en invitant le spectateur à venir communier autour d'un thé, et à se recueillir le temps d'une discussion avec les ancêtres. Sa voix, soufflée, éraillée, criée ou gutturale, est un outil d'introspection qui renvoie, dans le cadre de pratiques cérémonielles, à la parole inarticulée des morts. Elle tente, par son chant, de reproduire l'égrégore révolu de la religion en ce lieu désormais désacralisé. Elle questionne l'engagement corporel comme créateur de lien social: le performeur est-il l'intercesseur, ce passeur qui donne accès à ce monde obscur pavé de représentations archétypales que peut être l'exposition artistique ?" :
"NEVERMORE, Mélina Farine, 2015. Faisant écho au poème narratif The Raven, d'Edgar Allan Poe, sa posture semble figée, et nous met dans l'attente d'une révélation, d'une sentence demeurant en suspens. Nevertnote évoque le sentiment de perte, et établit un paradoxe entre un désir d'oubli et un désir de souvenir. . « Et le corbeau, immuable, est toujours installé, toujours installé sur le buste pâle de Pallas, juste au-dessus de la porte de ma chambre; et ses yeux ont toute la semblance des yeux d'un démon qui rêve; et la lumière de la lampe, en ruisselant sur lui, projette son ombre sur le plancher; et mon âme, hors du cercle de cette ombre qui gÎt flottante sur le plancher, ne pourra plus s'élever, - nevermore ! » Les deux installations de Mélina Farine agissent comme des figures annonciatrices et oraculaires, révélatrices d'un au¬delà fantasmé." :
"LE MESSAGER, Mélina Farine, 2015. Animal traqué et vaincu, sacrifié ou seulement endormi, Le Messager laisse deviner, de par sa posture, une course éffrénée, une poursuite préalable. Entre chien et loup, évoquant la figure de vanité, il relève également de l'univers du conte, du mythe." :
"MIRROR LAKE, Vanessa Gandar, 2015. Mirror Lake est une installation photographique qui magnifie un paysage aux allures surréalistes; reflet d'une nature sauvage et inaccessible, dont les vastes étendues refusent toute appropriation." :
"Merci pour ce très beau moment passé en votre compagnie. Voyage ailleurs et nulle part"
"Communion magique. Bravo"
"Quelle force :-) Mon coeur vibre encore... en corps... Ancrée sur une autre planète ou dans un autre espace-temps, intemporel, .. Merci"
Avec le soutien du service Patrimoine culturel, des Journées Européennes du Patrimoine, de la Ville de Metz, du Conseil Général de Moselle, de la Galerie Toutouchic, de la galerie Octave Cowbell.
Une exposition proposée par l'association La Voix des Furies, sur un projet de Mélanie Gerber. Mise en lumière de Vincent Urbani, avec la coopération de Metz en Scènes.
"Transcription pour ceux qui n'auraient pas eu le courage de regarder en entier.
NB. Les points d'interrogation correspondent aux mots inaudibles.
Texte : Depuis les hauts lieux ? Depuis la région des nuages flottants. Descendez et répondez-vous partout. Descendez. J’offre ce thé à l’assemblée des ciels qui a pour origine le ciel d’en haut. J’offre ce thé aux êtres nés dans les régions médianes et qui les constitue. J’offre ce thé au maître des arbres, aux racines complètes. J’offre cette boisson au maître du cervidé que je monte. Toute la famille des ancêtres rassemblés. Tous les ancêtres rassemblés. Toute la lignée regroupée. Descendez. Descendez. Descendez. Au bout de plusieurs générations, descendez dans mon organisme vivant. Faites s’accomplir l’histoire vécue. Faites se mouvoir ma langue et mon cœur. Affermissez ma vie.
Chanson : A travers toutes les forêts, ??? Par-delà les montagnes, je marche, je marche. Même si les océans, je marche, je marche, je marche. Voulez-vous me confier vos ??? Laissez-moi vous annoncer la formule d’une voix ferme. Que vos mots ne s’enlisent. Que nos sommeils ne durent. Vous qui voyagez seul Je vous en conjure. Depuis vos sociales enflammées, je marche. Depuis vos arbres racines emmêlés, je marche, je marche. Depuis des hautes fleurs au parfum ???, Je marche. Je ne peux pas m’en remettre aux prières. Je ne peux pas vous laisser vous changer en statue de pierre. Que vos os ne se soudent. Que vos cerveaux ne gèlent. Vous qui voyagez ohhhh, je vous appelle les « lalesselo ? », « lalesselo ? » « lalesselo ? », « lalesselo ? »…"
Tags : Commun des mortels, basilique, saint Vincent, corbeau, mouton
-
Commentaires
...ça y est?... les drogues diverses et variées sont légalisées?...