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La saignée du Mettis de Royale à Woippy
Bohl et Gros gaspillent et nous appauvrissent
La saignée - entre l'ancienne gare et l'hôpital Belle-Isle
Lien entre le Mettis et le symbole LGBT.
On rape les bords :
Il ne reste rien du mur :
Moyen-Pont, devenu esplanade :
On construira une pyramide pour enterrer Dominique Gros et Jean-Luc Bohl !
On aurait pu l'appeler "station de la Basilique", on lui a donné un nom étrange :
Tous les vestiges ne sont pas épargnés :
Les ponts sont recouverts de bitume, pas de béton :
On passe à une voie pour le bus, je ne sais pas comment ils vont se croiser :
On repasse à 2 voies :
On tourne dans un entonnoir, c'est pas le même gabarit qu'au Moyen-Pont :
Traditionnel embouteillage avenue de Thionville :
Les immeubles ont été rénovés, mais seulement l'extérieur !
Faudra encore faire un petit effort :
Fort Knox, la police de Woippy :
Tags : Mettis, dette, impôts, transport, bus, Goussaud, Woippy, Eblé, Bérézina, travaux, circulation, lgbt, Metz Métropole
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Commentaires
Les pires personnalités sont les béni-oui-oui, je suis d'accord avec vous ! Merci pour ce commentaire cultivant et de bon sens.
Merci Ouly pour cette leçon d'histoire, et merci Philippe pour ce reportage photographique !
On dirait que la mairie à l'intention de baptiser la station devant la place Saint-Vincent "Goussaud", du nom d'un ancien maire de Metz qui est à l'origine en 1803 de l'installation du lycée Fabert dans les locaux conventuels de l'abbaye Saint-Vincent, et qui a fait percer en 1806 la petite rue qui porte son nom, celle qui longe la basilique et d'où l'on voit les tours et le chevet. (Sur le site officiel, cette station s'appelle pourtant bien encore Saint-Vincent : http://mettis.metzmetropole.fr/carte-reseau-mettis.html)
La boucle se referme doucement mais sûrement : sous Rausch déjà, le quartier était devenu le "quartier des Isles", la nouvelle station est nommée Goussaud, un jour, la basilique sera vendue à Bouygues ou à quelque promoteur parce que la municipalité n'aura pas les moyens de l'entretenir, on enlèvera les croix à son sommet, ses cloches ne sonneront plus, on lui donnera un beau nom bien amerloque sans aucune référence à quelque saint, il ne restera plus qu'à débaptiser la place et la rue Saint-Vincent, et notre merveilleux évêque, que tout le web catholique encense aujourd'hui, aura terminé sa carrière en apothéose !
Et on aura multiplié par 10 le nombre des caméras de surveillance, pourtant, l'insécurité aura augmenté, Metz sera un coupe-gorge. Pourquoi en serait-il autrement, sans spirituel, sans référence, sans valeur, sans morale, sinon la morale laïque de Peillon ?
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Permettez une précision sur le général Éblé.
C'est un des rares types qui sur un temps de quelques jours a désobéi deux fois à Napoléon.
A Moscou d'abord, lorsque l'empereur qui voulait gagner du temps sur le retour a ordonné de se débarrasser des outils en les abandonnant, Éblé général du génie a préféré que ses hommes conservent leur matériel, ça a permis à ceux-ci de construire deux ponts sur la Bérezina lors de la retraite qui à ce moment ressemblait furieusement à une fuite.
La seconde fois sur cette même Bérezina lorsque Napoléon craignant d'être rattrapé lui a intimé la destruction des-dits ponts, Éblé a attendu encore quelques heures permettant à une bonne partie de l'arrière-garde (Victor-Ney) de passer elle aussi, sauvant ainsi pas mal de grognards. Du coup, ce qui devait être une défaite fut en fait une victoire.
J'ai toujours apprécié les rebelles, ce sont eux qui font avancer le monde*, ce brave général est un spécimen merveilleux.
* Songeons un instant à ce que nous serions si dans la nuit des temps il ne fut un rebelle contestant sa condition de quadrupède...
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