• 200 pages de bilan en quelques lignes

    "Je n'ai pas eu de rapports sexuels avec cette femme"

    45 millions d'euros

    Plan climat de Metz

    Galeries Lafayette

    Lettre à tous les Messins

    200 pages de bilan en quelques lignes

     

    Dépenser plus

    Page 8

    "Enfin, il me semble qu’aujourd’hui encore, un très grand nombre de Messins sont convaincus que le futur METTIS est financé par leurs impôts. Or, je tiens à le redire, il est intégralement supporté par un impôt spécial payé par les entreprises et par le prix du titre de transport." Dominique Gros

    Page 15

    "Ainsi la Municipalité poursuit le développement de ses équipements et investit pour le long terme. Les priorités pour les années à venir sont, notamment :

    • le METTIS (participation de la Ville aux travaux essentiellement réalisés par l’agglomération en faveur des Personnes à Mobilité Réduite)
    • (...)
    • la « Boîte à Musique », salle des musiques actuelles"

    Page 14

    La ville apporte "un soutien important aux associations œuvrant pour assurer le service périscolaire et d’autres animations socio-culturelles dans tous les quartiers" (+ 154 % : 875 974 euros), aux associations culturelles (+ 33 % : 8 008 060 euros), aux associations jeunesse et sport (+ 20 % : 5 156 390 euros).

     

    Ce qui me frappe le plus est la mauvaise foi du Maire qui nous fait croire que le "Mettis" ne coûte rien aux contribuables.

    Gestion dépensière de cigale, paroles de fourmi

    L'art de métisser

    En plus du "Mettis", Dominique Gros a d'autres projets de dépenses, comme la salle des musiques actuelles ou la grande mosquée de Metz.

    Etonnant : je n'ai rien trouvé dans le bilan sur la grande mosquée, alors qu'on sait que la Mairie soutient ce projet depuis plus d'un an.

     

    Intervenir dans tous les domaines de la vie quotidienne

    selon l'idéologie socialiste qui prétend conduire au bonheur, à l'aide d'une administration toujours plus nombreuse, coûteuse, mais démotivée.

    Bardé de certitudes

    Autrement dit, en bon socialiste, Dominique Gros augmente les dépenses pour se permettre d'intervenir à tous les stades de la vie des Messins.

    Au contraire, il faudrait rendre aux Messins leur dignité, en les considérant comme des personnes capables d'organiser leur vie.

    Extrait de la préface de Festivus Festivus de Philippe Muray (décembre 2004) : "L'homme de gauche est le dealer universel de cette humanité en sécession d'humanité : il ne peut subsister que s'il accroît sans relâche sa clientèle de malades, qu'il rencontre le soir au coin des rues du nouveau monde et dont il augmente de manière systématique les doses de protection sociale et de destruction sociétale par lesquelles il s'assure la fidélité à toute épreuve d'une population ainsi refaçonnée à son mirage et convenance, pour ainsi dire recréée, et en tout cas sans guère de points communs avec les humanités précédentes."

     

    Quelques commentaires

    page 18 : une priorité pour 2012 - 2014 est "l'ouverture de l’ensemble des services municipaux le vendredi après-midi pour une présence renforcée du service public au 1er janvier 2012".

    J'ai des doutes sur la capacité du maire à gérer correctement une meilleure organisation tellement il est détesté par le personnel ;

    page 29 : "concrètement pour la période de chauffe 2012-2013, les Messins bénéficieront d’un réseau de chaleur provenant à 60 % d’énergie renouvelable. Ils seront ainsi des consommateurs responsables !" René Darbois

    J'ai la joie d'apprendre que je suis devenu "consommateur responsable" grâce à la centrale à biomasse, mais je ne suis pas très éclairé à la lecture des 200 pages : d'où vient le gain de CO2 ? Que va coûter aux Messins le fait de devenir "consommateurs responsables" ?

    page 35 : je ne lis aucune information sur le coût des opérations "l'Art dans les jardins" et "les jardins éphémères" ?

    page 45 : une priorité pour 2012 - 2014 est la "poursuite de l’installation de nouvelles aires de jeux dans les quartiers (création d’une nouvelle aire de jeux dans les jardins du Grand Séminaire, installation de nouvelles structures pour adolescents au plan d’eau et pour les tout-petits au parc de la Seille...)"

    Il est dommage qu'on ne puisse rien lire sur les emplacements des "nouvelles aires de jeux" déjà installées. J'en ai vu fermer, mais je n'en ai pas vu ouvrir !

    Il est aussi question page 45 du développement de points d'apport volontaire pour les ordures. Mais nous ne savons pas quels sont les avantages et inconvénients de ce système ?

    page 75 : "6 résidences d'artistes ont été mises en place en 2010 pour une période de 3 ans." 

    page 83 : William Schuman annonce le "projet d'une cinquième édition de la ‘Nuit Blanche’ l’année prochaine en poursuivant et en renforçant les résidences d’artistes dans les quartiers, en leur donnant une grande visibilité, avec un contenu exigeant."

    Combien coûtent ces "résidences d'artistes", comment sont elles organisées, quelles sont leurs réalisations concrètes pour les Messins ?

    page 76 : concernant le centre Pompidou, on nous annonce 1 millions de visiteurs en 17 mois, alors qu'on en avait comptabilisé 800 000 en 12 mois, ce qui montre une chute de la fréquentation de 40 % sur les 5 derniers mois. Ce sont encore les impôts qui soutiennent à bout de bras ces oeuvres ;

    page 77 : on n'apprend rien sur le coût de la location du Carrosse de Xavier Veilhan au Centre National des Arts Plastiques ;

    page 14 : les frais de bouche auraient baissé de plus de 50 % entre 2007 et 2009. Cette présentation est ridicule et trompeuse. Par exemple les cérémonies de la fête nationale n'auraient rien coûté en frais de bouche à la Mairie qui les a fait financer par les militaires, en échange de tentes et du personnel de service. Autrement dit, il est toujours facile de présenter un poste de dépense en baisse par des artifices, je doute de la sincérité de cette annonce. Il est vrai que les membres des Comités de quartier n'ont pas bénéficié de frais de bouche, ni le personnel de la Mairie, il semble que ces frais soient réservés à une élite ;

    pages 190 et 191 : l'opposition municipale a droit à 2 pages pour s'exprimer, soit 1 %. Quelle générosité en faveur de la démocratie ! Les avantages de cette pingrerie sont la concision et la clarté de ces 2 pages à lire absolument

    « Lampadaire qui n'est pas dans le styleGay pride prévue à Metz le 2 juin 2012 »

    Tags Tags : , , , , , , , ,
  • Commentaires

    1
    Pierre-Jean-Paul
    Dimanche 12 Février 2012 à 10:00

    Et encore vous ne parlez pas des élucubrations du 3ème adjoint  en charge du développement durable qui se faire pour objectif de réduire de 20% les émissions de CO2... alors que dans le même temps il fait campagne avec ses amis les VERTS pour le démantèlement de la filière nucléaire et approuvent l'Allemagne qui augmente la pollution en gaz à effets de serre et CO2 depuis la remise en service des centrales à charbon et à gaz nécessaires pour compenser l'abandon de la filière nucléaire.

     

    C'est du grand n'importe quoi et une escroquerie intellectuelles indigne d'élus qui se présentent honnêtes et dévoués à la "Res Publica" (chose publique).

    Tous pourris ?

    2
    Germaine V.
    Dimanche 12 Février 2012 à 13:19

    Je viens de recevoir coup sur coup, une fois par courrier postal, une autre par email, un appel à souenir financièrement la campagne électorale  des Verts et du PS. Je ne doute pas que les autres partis vont faire la même démarche...

    On me sollicicite alors que je ne suis pas adhérent : curieuse démarche !

    On me précise que 66% de mon don sera déductible de mes impôts et que ma contribution nette sera donc minime et d'un tiers seulement !

    Mais je sais aussi que les candidats qui recueilleront 5% des voix bénéficieront du remboursement intégral de leurs frais de campagne électorale.

    Donc une campagne électorale coute pour le contribuable 66% de crédit d'impôts sur les dons versés aux candidats, auxquels s'ajoutent la totalité des frais engagés pour la campagne : les dons étant destinés à être investis dans la campagne sont donc doublement payés par la masse des contribuables :

    - une première en crédit d'impot au profit pour celui qui fait un don,

    - une 2me fois au crédit du candidat qui, faisant au moins 5% des voix, se voit remboursé par l'Etat cet argent des dons reçus des citoyens et... qui ne lui ont rien couté !

    Bref pour 100 euros de dons versés à un candidat, l'Etat rembourse 66 euros en crédit d'impôts + 100 euros au candidat, ce qui coute à l'Etat... 166 euros !

    On nous prend vraiment pour des vaches à lait... au prétexte, disent les politiques, que "la Démocratie a un coût !".

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :